Les communes traversées
Lors du tracé de la ligne, la voie passait tout droit et coupait donc tous les chemins, piétonniers ou route (non goudronnée à l’époque). C’est donc pas moins de 65 passages à niveaux qui jalonnent les 21 km de la ligne.
Néanmoins, aujourd’hui, nous appliquons les règles de sécurité similaires à celles de la SNCF ! Nous avons donc des signalisations d’aujourd’hui, dont des passages à niveau avec ou sans barrières (automatiques ou télécommandées)
De même, nous disposons d’une voie unique, donc la circulation demande une réglementation particulière pour éviter les accidents entre deux trains. Il s’agit d’un bâton pilote qui porte le nom d’une section de voie entre deux gares consécutives. Il n’y a qu’un seul bâton par section et le conducteur du train doit l’avoir en sa possession pour s’engager sur le tronçon de voie correspondant. On s’assure ainsi qu’il n’y a qu’un seul train entre deux gares. Les trains peuvent alors se croiser dans les gares et les conducteurs s’y échangent les bâtons pilotes, qui les autorisent à poursuivre leur chemin.
Arvert « là où l’Huître naît ! »
Le XVIème siècle voit le développement du commerce du sel et de la pêche à la morue, c’est l’époque des premières « écaillères », ces femmes de la Presqu’île envoyées sur les marchés des villes pour ouvrir les huîtres et en faire ainsi la promotion.
Sur le plan local, cette époque connaît aussi le développement d’activités artisanales liées aux activités de pêche et de commerce (construction de bateaux, voilerie, corderie) : en 1750, entre Avallon et La Grève à Duret, au Port de la Jument (aujourd’hui disparu), on fabriquait des navires de 100 à 150 tonneaux !
Après la guerre avec l’Angleterre et la perte du Canada, le milieu du XVIIIème siècle verra le déclin de deux activités essentielles : le recul de la pêche à la morue et la perte de compétitivité du sel local, concurrencé par d’autres sources.
C’est le début de la reconversion des activités liées à la mer avec la montée en puissance de l’élevage de l’huître. Les pêcheurs d’huîtres vont ainsi peu à peu se transformer en marchands d’huîtres avant de devenir des ostréiculteurs au XIXème siècle. Sur les marais salants, les bassins de recueil du sel se transforment peu à peu en bassins d’affinage de l’huître aussi appelés « claires ».
L’introduction de l’huître portugaise, au milieu du XIXème siècle, marque la confirmation de cette mutation. La commune d’Arvert va devenir le « Pays des Claires » et le paysage se peupler de « cabanes ostréicoles » le long des chenaux de Coux et de la Grève à Duret menant à la Seudre.
Source : Mairie d’Arvert
Chaillevette, le berceau de l’huître
Charmant village situé sur la ligne, Chaillevette est connu depuis très longtemps pour l’attractivité de ses deux ports Chatressac et Chaillevette, dont l’ostréiculture constitue l’activité principale.
Toutefois, depuis peu, à Chatressac, il est possible de louer des kayaks et de vous balader dans les marais en toute tranquillité. De plus des cabanes de dégustation vous accueillent au bord du chenal. Des visites des marais conchylicoles sont proposées au port de Chaillevette et vous y apprécierez les couleurs et l’authenticité des cabanes ostréicoles.
Au centre du village, Chaillevette a conservé sa petite gare du Train des Huîtres de l’époque. Cette modeste station allait revivre l’aventure du fer en devenant le cœur névralgique du Train des Mouettes.
L’Éguille sur Seudre, « entre terre et mer »
L’Éguille, Acus et Agulhe dans les textes du Moyen Âge puis L’Aiguille, doit son nom à la pointe de calcaire crétacé sur laquelle elle est construite. C’est une des nombreuses îles du golfe des Santons, en grande partie comblée, dont l’estuaire de la Seudre, les claires et les marais rappellent l’existence.
Un étroit bras de mer la séparait de la terre ferme – à l’est, La Graupe et Le Breuil.
Le village est habité dès l’époque préhistorique, le site néolithique peu-richardien des Flottes en témoigne. Le château de L’Éguille, reconstruit par Michel FROGER vers 1715 subsiste encore, bien mutilé hélas !
L’Éguille-sur-Seudre est un territoire gagné sur la mer, entre terre salée et eau saumâtre, au cœur d’anciens marais salants réhabilités en claires ostréicoles il y a bientôt un siècle. Alimentant ces claires, un vaste réseau de canaux quadrille la campagne éguillaise et cet ensemble forme un écosystème spécifique où l’élément central est l’eau. Vous pourrez observer facilement les échassiers et autres oiseaux migrateurs (aigrettes, hérons, cygnes, cigognes, etc..).
Des balades accompagnées sont organisées régulièrement. (En saison estivale, renseignements à l’Office de Tourisme : 05 46 08 17 59).
Source : Mairie de l’Éguille
Etaules et ses ports
Comme toutes les communes de la presqu’île, Etaules s’adonne à l’ostréiculture, sa vocation principale et la multiplicité de petites entreprises ostréicoles familiales en fait la première industrie locale; ses deux ports, Orivol et Les Roches, les fameuses huîtres sous label « Marennes-Oléron » et de plus d’excellents producteurs de pineau charentais ont permis à Etaules d’être au premier rang dans les produits de qualité.
Etaules, riante bourgade de près de 2 500 habitants, village clé de la Presqu’Ile, c’est aussi une plaque tournante, vous pouvez vous dirigez vers les plages, la forêt avoisinante, le marais salé ou bien encore le marais doux.
La Tremblade « La Naissance d’une forêt »
Lorsqu’on étend sa serviette sur le sable chaud des plages, on a du mal à envisager qu’il fut un ennemi à combattre. Pourtant, au début du XIXe siècle, la côte de la presqu’île d’Arvert est un désert, les anciennes forêts ont quasiment disparu et les dunes de sable gagnent l’intérieur, ensevelissant plusieurs villages. La décision est prise de reboiser les dunes et les ensemencements successifs vont donner naissance à la forêt domaniale de la Coubre qui s’étend sur les communes de La Tremblade, des Mathes, de Saint-Augustin et de Saint-Palais.
Les travaux les plus importants ont lieu à partir de 1860, sous la direction de l’administration des Eaux et Forêts. L’inspecteur Vasselot de Régné crée des pépinières, une étable à la Bouverie, des maisons forestières dont plusieurs subsistent aujourd’hui. Il trace des chemins et installe, entre la Grande Côte et le Galon d’Or, un tram forestier à traction animale. Il poursuit l’ensemencement de la forêt qui s’étend aujourd’hui sur près de 8000 ha et dont l’essence dominante est le pin maritime.
On y trouve aussi des chênes verts, des chênes pubescents et pédonculés, des acacias, quelques espèces méditerranéennes et, dans les zones humides, des peupliers et des érables.
Gérée par l’Office National des Forêts, toujours exploitée, sillonnée de sentiers pédestres, cyclables et équestres, la forêt de la Coubre est un élément majeur du paysage de la commune.
Détours à la Tremblade : Cette promenade de 2,4 km a pour but de vous faire découvrir, en moins d’une heure, les éléments essentiels du patrimoine local.
Source : Mairie de La Tremblade
Mornac-sur-Seudre, la perle des marais de la Seudre
Venir à Mornac-sur-Seudre, c’est y découvrir un mélange de tradition, patrimoine et histoire où se mêlent culture, terroir et savoir-faire. Ce n’est pas pour rien que ce village est considéré comme la perle des marais salants des Charentes et que ses paysages façonnés par l’Homme et l’Histoire attirent autant !
Ses maisons blanches fleuries, ses marais, son port, ses ruelles étroites font de ce
village un paradis pour les amoureux du grand air. Mornac-sur-Seudre c’est l’incontournable, le village où l’on découvre ce havre de paix et où la curiosité est un joli défaut.
On y vient d’abord pour le village labellisé « Plus beaux villages de France », pour le port, pour l’église romane mais on y revient pour l’atmosphère, ses artisans et ses animations. Que ce soit pour un marché nocturne, une exposition, un marché de Noël, une visite guidée, on a toujours une bonne raison de s’y arrêter.
Mornac-sur-Seudre est également marqué par son histoire tumultueuse dont il reste aujourd’hui quelques vestiges.
Se promener sur la petite route qui va du port de Mornac à la rive gauche de la Seudre, est toujours un enchantement. Cette petite route sans issue, part de la place du Port, Elle longe le chenal qui relie le port de Mornac à la Seudre, sur environ un kilomètre. Quelle que soit la saison, le paysage change en fonction de l’heure dans la journée, ce qui conduit à des éclairages, des luminosités, des reflets très différents.
Une fois arrivé à la Seudre, on prendra le temps de profiter de la vue, de l’espace, du calme, de la luminosité qui vient de l’eau, de la terre et du ciel…
Là encore, paysage totalement différent entre marée basse et marée haute, été et hiver, soir et matin.
Préparez votre voyage en famille
La présence de l’homme sur le territoire de Saujon est attestée dès la préhistoire, mais le développement de la commune, étroitement lié au commerce, en particulier du sel, n’intervient qu’un peu plus tard.
La ville de Saujon, ce sont trois quartiers primitifs distincts :
Le premier, le quartier de l’Eglise fut longtemps connu comme le quartier des halles puisque dès le Moyen-Age et jusqu’en 1900 s’y dressaient d’imposantes halles seigneuriales.
Le quartier de la Croix correspond à l’actuel quartier de la Mairie. Cette croix aumônière se situe désormais peu avant le passage à niveau route de Royan.
Enfin, le quartier du Ribérou centralisait l’activité portuaire et la liaison maritime de Saujon avec les autres ports de France et d’Europe. Des bateaux chargés de denrées, notamment de sardines à bord de chasse-marées du Morbihan, accostaient à Ribérou tant et si bien qu’une corporation de femmes compteuses de poissons se met en place.